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Des vents contraires, Olivier Adam 29 janvier, 2009
Des vents contraires, Olivier Adam.
Un matin Sarah est partie travailler, mais n’est jamais rentrée.
A-t-elle été enlevée ? Est-elle encore en vie ? A-t-elle abandonnée Paul et les enfants pour un autre ? Avait-elle besoin de souffler un peu ? Autant de questions qui restent sans réponse.
Comment continuer à vivre avec autant d’incertitude et le vide laissé par la disparition de Sarah?
Paul et les enfants quittent Paris, pour la Bretagne où lui-même a grandi. La mer est une bouffée d’oxygène.
Clément, 9 ans, qui était un enfant si éveillé et rieur, n’est plus que l’ombre de lui même.
Manon, 4 ans, ne cesse de pleurnicher, réclamant sa maman.
Les nuits sont longues, mais Paul doit tenir le coup par amour pour ses enfants.
Le trio se serre les coudes.
Paul donne des leçons de conduite dans l’autoécole familiale.
Ces leçons vont mettre sur sa route Elise, Brehel, Justine comme autant d’âmes en peine.
Paul sera là pour chacun d’entre eux.
Cela commence par une citation de Philippe Djan, le parolier de Stefan Eischer, assurément tout pour me plaire.
« On ne refait pas sa vie,
On continue seulement,
On dort moins bien la nuit,
On écoute patiemment,
De la maison les bruits,
Du dehors l’effondrement. »
La mer est omniprésente comme souvent chez Olivier Adam.
Très beau roman, triste, toujours cette empathie pour les vies ordinaires dévastées.
« Bientôt la pluie allait s’abattre sur les maisons au coude à coude…, suspendues juste au-dessus, en lisière, marginales et fragiles menacées mais debout »